King : bienvenue et bon retour sur le « LARRY KING LIVE ».

Une nuit entièrement britannique, ce soir. Elisabeth Hurley et maintenant JK. Rowling, l’auteur au plus grand succès dans le monde. Elle est la créatrice des romans « Harry Potter ». Ils sont actuellement numéro 1, 3, 4 et 8 dans la liste de best-seller de “USA Today”, hier. Son dernier, « Harry Potter et la Coupe de Feu », est bien sûr numéro un.


King : Est-ce que « Harry Potter » a été la première chose que vous ayez écrite ?

Rowling : Non, j’écris depuis que j’ai six ans.

King : Vraiment ?

Rowling : Oui, c’est probablement la 23ième chose que j’ai écrite.

King : Des livres pour enfants.

Rowling : Non, jamais de livres pour enfants. C’est ce qui est étrange, je pensais que j’allais être un écrivain pour adultes, mais « Harry » a été la première chose que j’ai essayé de publier.

King : Vous n’avez rien tenté de publier avant ?

Rowling : Non.

King : Pourquoi ?

Rowling : Parce que j’étais suffisamment lucide pour savoir qu’ils n’avaient pas beaucoup de valeur. Vous savez, je pense qu’une de mes forces en tant qu’écrivain est de savoir quand ce que je fais n’a pas la qualité voulue, et je savais que je n’étais pas prête.

King : Donc si des personnes viennent vous voir et vous disent de publier certains de ces travaux…

Rowling : Personne ne l’a fait, mais c’est parce que j’ai fait clairement comprendre qu’ils sont bon pour la poubelle. Je ne voudrais pas qu’ils soient publiés.

King : Est-ce que « Harry Potter » sera tout ce que vous publierez ?

Rowling : Non, J’écrirai jusqu’à ce que je ne puisse plus rien écrire. C’est compulsif. J’aime écrire.

King : Vous souvenez-vous, c’est impossible de savoir comment une idée est venue. Mais vous souvenez-vous quand même de la création de ce concept ?

Rowling : Oui, ça m’est venu de façon très soudaine dans un train de Manchester à Londres, en Angleterre. J’ai…

King : Qu’est-ce qui vous est venu ?

Rowling : L’idée du garçon qui ne savait pas ce qu’il était jusqu’à ses 11 ans, puis qui reçoit cette invitation d’aller dans une école de sorciers, et j’ai ressenti cette réponse très physique à cette idée. Je me suis senti très excitée. J’ai pensé que ça serait tellement amusant de l’écrire.

King : Donc, vous avez mené à bien cette idée, et vous avez commencé à écrire.

Rowling : Pour être exacte, je suis descendue du train, je suis rentré à la maison et j’ai commencé à écrire.

King : J.K., savez-vous où vous allez ?

Rowling : Oui.

King : Vraiment ? Vous avez fait des plans ?

Rowling : Oui, j’ai passé cinq ans – c’était cinq ans auparavant – entre le moment où j’ai eu cette idée, et où j’ai fini le premier livre ; et durant ces cinq années j’ai planifié la série entière des sept livres, donc tout est déjà gravé. C’est comme cela que ça va se passer.

King : Ils font un film, maintenant. Je suis allé voir Mr. Rickman, qui sera l’une des vedettes du film.

Rowling : Oui, il interprète Rogue. Bon choix.

King : Avez-vous approuvé le script ?

Rowling : J’ai approuvé le script et le scénariste Steve Kloves a eu l’incroyable générosité de me permettre de répondre à des questions. Vous savez, ça a été très drôle pour moi car j’ai vu d’autres – l’écriture est une activité très solitaire, et travailler en collaboration sur quelque chose – je veux dire, c’est le script de Steve, comme je l’ai dit, il m’a autorisé un certain contrôle. Oui, ça a été une expérience très intéressante.

King : Mais les films et les livres, se sont comme des pommes et des oranges ?

Rowling : Tout à fait.

King : Vous ne pouvez pas filmer une pensée.

Rowling : absolument. C’est absolument vrai, mais mon véritable support est définitivement le roman. Je travaille mieux seule, probablement. J’adore écrire des romans. Je ne désire rien faire d’autre.

King : Aimez-vous le jeune homme qu’ils ont choisi pour jouer le personnage ?

Rowling : Je l’aime beaucoup – Dan est super. Ca a été un travail très difficile. Trouver Harry a été très dur. C’était comme essayer de trouver Scarlett O’Hara. Et je pense que tout le monde commençait petit à petit à désespérer. Je marchais dans les rues d’Edinburgh et de Londres, en regardant les garçons qui passaient, avec un regard très suspicieux. Vous savez, je pensais : et si c’était lui. Et puis le producteur et le directeur sont allés au théâtre une soirée et ont trouvé Dan. Et Dan est un acteur. Et il est tout simplement parfait. J’ai vu ses essais, et tout montrait que Dan serait celui qu’il fallait, et il l’est.

King : La pression va être énorme sur ce film, avec les millions de lecteurs, vous avez 48 millions de livres imprimés.

Rowling : Uh-huh.

King : Ce film est un succès garanti dès la soirée de première. Il doit être bon.

Rowling : Je l’espère.

King : Je veux dire, c’est mieux…

Rowling : Bien sûr, je l’espère car je vais être assise là-bas comme n’importe qui, à vouloir voir le Quidditch. C’est ce que j’ai le plus envie de voir. J’ai vu le quidditch, qui, pour ceux qui ne le savent pas, est un sport qui se joue sur des manches à balais, un jeu assez compliqué. Et je l’ai vu dans ma tête pendant 10 ans sans être capable de le voir vraiment, je me sens comme un enfant quand je pense à ça.

King : Une remarque sur le choix du nom, Harry Potter ?

Rowling : Harry, Harry a toujours été mon prénom de garçon préféré, ou du moins l’a été pendant longtemps. Et si ma fille avait été un fils, j’écrivais déjà « Harry Potter » quand elle est née, elle aurait probablement été Harry et donc Harry aurait porté un autre nom, car c’est trop cruel de nommer…

King : Est-il plus commun en Angleterre ? C’est le nom d’un des princes, n’est-ce pas ?

Rowling : Oui, mais ne me demandez pas si je l’ai nommé ainsi d’après le prince Harry. Il n’est pas si courant que ça. C’est un de ces prénoms qui sont toujours un peu inhabituels. C’est en quelque sorte un prénom démodé. Je l’aime bien.

King : Une fois, il a été très populaire en Amérique. Nous avons une chanson, « I’m Just Wild About Harry ».

Rowling : Oui, c’est sûr.

King : Notre invitée est J.K. Rowling, la créatrice de « Harry Potter ». C’est le LARRY KING LIVE. Nous revenons après ceci.

(Début de la vidéo)

Narrateur : Harry était petit et maigre, avec des yeux vert brillant et une chevelure noire qui était toujours décoiffée. Il portait des lunettes rondes et sur son front se trouvait une mince cicatrice en forme d’éclair.

(Fin de la vidéo)

(Publicité)

King : Nous sommes de retour avec J.K. Rowling. Nous allons vous poser quelques questions. Nous avons filmé des questions posées par des passants à Washington l’autre jour. Mais de quelle façon tout ce succès vous a affecté ? Cela a dû vous affecter.

Rowling : Oui. Bien sûr, il y a eu un impact massif. Pas tellement dans la vie de tous les jours. Les gens pourraient être surpris d’entendre ça, mais ma vie de tous les jours est vraiment très – ce qu’elle a toujours été, c’est-à-dire tenter de trouver du temps pour écrire, ce qui était difficile car je suis une mère célibataire et j’avais un travail. Et maintenant, c’est difficile car le téléphone n’arrête jamais de sonner donc je suis sans cesse à sortir de la pièce où j’écris. Occasionnellement, bien sûr, vous savez, je suis au LARRY KING show. Ce n’était pas une caractéristique de ma vie d’avant.

King : Et vous n’avez plus de pression économique, maintenant.

Rowling : Je n’ai plus de pression économique. Et tous les jours, les gens me disent constamment ce qui est le mieux, à propos de cela, et sans une hésitation, la meilleure chose est que je n’ai plus de soucis à me faire. Je veux dire, tous les jours – vous savez, il y a des mères célibataires, dehors, qui – qui comprennent vraiment, je pense, que rien n’est plus significatif, pour moi, que le fait de ne plus avoir à me soucier de ça, car c’est une façon de vivre qui est très difficile.

King : Nous reviendrons sur cela. Mais avant – nous sommes allé aux alentours de Washington. Voici une question d’un jeune, pour J.K. Rowling.

Regardez.

(Début de la vidéo)

Une fille : J’aimerais savoir si certains de vos personnages de la série « Harry Potter » ressemblent à des personnes de la vie réelle que vous avez déjà rencontrées.

(Fin de la vidéo)

Rowling : Bien. Oui, quelques personnages ont été inspirés par des personnes vivantes. Je dois faire attention à ce que je dis car certains de mes personnages ne sont pas très plaisants, mais Hermione, qui est l’une des meilleurs amis de Harry, a été essentiellement basé sur une personne réelle, et cette personne est moi. Elle est une caricature de moi quand j’étais plus jeune. Ron, qui est l’autre meilleur ami de Harry, ressemble beaucoup à mon plus vieil ami, qui est un homme qui s’appelle Sean. J’allais à l’école avec lui, et le second livre lui est dédié.

King : Pensiez-vous que cela marcherait aussi bien avec les adultes ?

Rowling : Non. Pour être honnête, je ne pensais pas que ça marcherait aussi bien avec quiconque. Je pensais écrire un livre obscur qui, s’il était un jour publié, aurait peut-être une poignée de partisans, car je pensais – c’est le genre de livre pour des obsessionnels. Je pensais, peut-être que quelques personnes l’aimeraient beaucoup. Je n’avais jamais espéré avoir un large public.

King : Vous auriez pu penser après qu’il deviendrait un livre culte, pour un petit groupe de personnes.

Rowling : Oui, je pense que si vous m’aviez donné un questionnaire à choix multiples, et que l’une des réponses avait été une masse qui m’acclamait, et une autre, un culte, j’aurais coché culte, oui.

King : Un groupe – une famille à Washington avec une question destinée à J.K. Rowling. Regardez.

(Début de la vidéo)

Un homme : Nous aimerions savoir comment vous inventez les sorts et si vous devez en rechercher certains ; est-ce quelque chose que vous inventez entièrement, ou quelque chose tiré de vos recherches de sortilèges et potions magiques ?

(Fin de la vidéo)

Rowling : Je dirais qu’au moins 95% des sortilèges sont tout simplement inventés par moi. Et puis j’ai rencontré des personnes lors de séances de dédicaces qui m’ont murmuré, « nous essayons les sorts ». Et je pense : Et bien, ne vous tracassez pas, car je sais que je les ai tout simplement inventés. Ils ne marchent pas.

Mais il y a un petit pourcentage, dans les livres, qui vient d’anciennes croyances populaires, que j’ai modifiées. Par exemple, il y a un objet dans le deuxième livre, la Main de la Gloire. C’est très macabre, mais les gens, en Europe, croyaient que si vous coupiez la main d’un homme pendu, cela ferait une torche perpétuelle qui donnerait de la lumière uniquement à celui qui la porte. Ce qui donne la chair de poule, vous savez – mais c’est une idée merveilleuse. Donc je l’ai utilisée. C’est une idée très ancienne. Je n’ai pas inventé la Main de la Gloire.

King : Comment arrivez-vous à imaginer les pensées d’un enfant de 11 ans alors que vous n’avez plus cet âge ?

Rowling : Car je trouve ça phénoménalement facile de me souvenir de moi à cet âge.

King : Vous pouvez vous souvenir de vos 11 ans.

Rowling : Oui, très facilement. C’est de là que tout vient. On me demande souvent : prenez-vous vos idées des enfants ? Demandez-vous aux enfants ce qui les intéresse ? Non. Cela vient uniquement de mes souvenirs d’enfant.

King : Dans ce cas, pourquoi pas une héroïne ? Pourquoi n’est-ce pas Hélène Potter ?

Rowling : Très bonne question. J’étais – c’est bizarre – j’écrivais les livres depuis six mois, avant que je ne m’arrête pour penser : Ah, c’est un garçon. Comment est-ce arrivé ? Pourquoi est-ce un garçon ? Pourquoi n’est-ce pas Harriet ? Premièrement, il était trop tard. Harry était trop réel à ce moment pour que j’essaie de lui mettre une robe. Ca n’allait pas marcher. Et puis il y avait Hermione – et Hermione est une part indispensable des livres et de la façon dont les aventures arrivent.

Et elle me ressemble tellement que je n’ai pas culpabilisé de garder le héro qui m’était venu à l’esprit. Vous savez, ce n’était pas inventé volontairement. Ce n’était pas conscient. C’est comme ça que c’est arrivé. Donc je l’ai gardé tel quel.

King : Nos derniers moments avec J.K. Rowling. Le plus récent, « Harry Potter et la Coupe de Feu ». Le film – quel est le titre du film ?

Rowling : Ils font vraiment une grande chose, qui s’appellera « Sorcerer’s Stone » ici, et « Philosopher’s Stone » en Grande-Bretagne.

King : « Sorcerer’s Stone » partout. Nous revenons avec nos derniers instants – deux autres questions de l’extérieur. Ne partez pas.

(Début de la séquence audio)

Narrateur : Harry Potter n’était pas un garçon normal. Harry Potter était un sorcier, un sorcier fraîchement débarqué de sa première année à l’école de sorcellerie de Poudlard. Et soudain, la baguette de Harry se mit à vibrer comme si elle était parcourue d’une décharge électrique. Sa main la saisit. Il n’aurait pas pu la lever s’il l’avait voulu.

(Fin de la séquence audio)

(Publicité)

King : Nous sommes de retour avec J.K. Rowling.

Dans les derniers moments, prenons une autre question. Deux sœurs ensemble. Regardez.

(Début de la vidéo)

Une fille : Je veux savoir pourquoi vous – ou bien où avez-vous eu les noms de certaines choses, comme les références littéraires qui se cachent derrière, par exemple pourquoi Hogwarts [ndlt : Poudlard en français] s’appelle Hogwarts ?

(Fin de la vidéo)

Rowling : j’aime les noms, comme quiconque qui a lu les livres le voit très clairement.

King : Vous êtes dingue des noms.

Rowling : Je suis en quelque sorte un accroc aux noms. Beaucoup de noms que je n’ai pas inventés viennent de cartes. Snape [ndlt : Rogue en français] est le nom d’un lieu en Grande-Bretagne. Dumbledore signifie – dumbledore est un vieux mot anglais pour bumblebee [ndlt : bourdon en français] car c’est quelqu’un qui aime la musique. Et je l’ai imaginé en train de fredonner tout le temps un air, pour lui-même. Hagrid est aussi un vieux mot anglais. Hedwig était une sainte, une sainte médiévale.

Je les collecte. Vous savez, si j’entends un nom qui me plait, je dois l’écrire. Et il surgira probablement quelque part.

King : Que faites-vous des critiques de quelques éléments des Etats-Unis, en particulier de la droite chrétienne, qui ont dit que ce livre est – cela parle de démons et tout ça ?

Rowling : Ce dont ça parle, c’est du bien et du mal. Et tout comme beaucoup de classiques de la littérature pour enfants, cela parle du bien et du mal. Donc ce que je pense, c’est que leur objection est complètement infondée. Je veux dire, occasionnellement je me demande : ont-ils lu le livre ? Je pense que ce sont des livres très moraux.

S’ils commencent à rejeter le fait de dépeindre de la magie dans les livres, alors ils vont rejeter C.S. Lewis. Ils vont devoir rejeter le « Magicien d’Oz ». Il va y avoir beaucoup de très – il va y avoir beaucoup – beaucoup de classiques de la littérature pour enfants qui ne seront pas autorisés à cause de cela, donc – et je suis vraiment contre la censure.

Donc, non, je ne peux pas être d’accord avec ce qu’ils font.

King : Dans combien de langues différentes êtes-vous édité ?

Rowling ; Je pense que ça tourne autour de 30. Je sais que c’est 29 pays. Mais bien sûr, il y a différents dialectes.

King : Combien de mails recevez-vous ?

Rowling : Une avalanche de mails. C’est pourquoi je – vous savez, ce sont les gens…

King : Oui, pourquoi vous êtes ici ? Il n’y a pas –

(Crosstalk)

Rowling : Exactement. Ils disent – exactement. Certains me disent : Pourquoi continuez-vous à faire cela ? Vous ne – Non, je n’essaie pas de vendre un livre. Ce que j’essaie de faire, c’est d'atteindre les gens, car j’ai des millions de lecteurs, et ils me posent des questions. Et donc, faire cela et pouvoir répondre à des questions de cette façon, car si je – vous savez, si je visitais chaque école qui voudrait m’inviter, Si je faisais une lecture publique dans chaque librairie qui voudrait de moi, je ne mangerais, ne dormirais, et n’écrirais jamais. Je ne verrais jamais ma fille, vous savez.

Donc c’est une manière de joindre les gens, sans avoir physiquement à aller quelque part.

King : Pensez-vous, Jo – Jo, c’est votre prénom, c’est ça ?

Rowling : Oui.

King : pensez-vous, Jo, que la pression deviendra énorme quand la série « Potter » sera finie, et que vous sortirez votre premier livre après elle ?

Rowling : Je n’écrirai jamais rien d’aussi populaire que ça. Et je…

King : Ca serait impossible.

Rowling : Ca serait – j’ai accepté cela depuis que « l’Ecole des Sorciers » est sorti. Tout cela m’a secouée. Je ne m’attendais pas du tout à cela. Et, d’une certaine façon, ça se passera bien, car – je serai probablement l’écrivain que j’ai toujours pensé être. Je serais l’écrivain que je voulais être : quelqu’un qui écrit tranquillement.

Donc, même si ça a été une expérience fabuleuse, je ne pense pas que je vais pleurer quand les journalistes feront leur bagages et retourneront à la maison, et ne voudront plus parler de moi aussi souvent. Je ne pense vraiment pas que j’en pleurerai.

King : Mais vous n’écrirez plus juste pour vous-même ?

Rowling : J’écrirai toujours pour moi-même. Et – le prochain livre pourrait être pour adultes. Il pourrait être encore pour enfants. Si je suis connue pour toujours comme une écrivain pour enfants…

King : Mais, je veux dire, des livres que vous ne présenterez pas ?

Rowling : Oh, oui, bien. OK.

King : Ils seront publiés ?

Rowling : Vous voulez dire –

King : Vous n’écrirez plus de livre que vous laisserez de côté ?

Rowling : Et bien, je pourrais. Je ne sais pas. Il se pourrait – cela pourrait arriver.

King : C’est bien. Vous n’êtes pas obligé de le faire, Jo.

Rowling : Non, je – je ne suis pas obligée de publier. Nous le savons tous. La seule raison de continuer d’écrire maintenant est que j’aime vraiment écrire.

King : Ca a été un grand plaisir de vous rencontrer.

Rowling : Moi aussi. Merci beaucoup.

King : Bonne continuation.

Rowling : Merci.

King : J.K. Rowling, la créatrice de « Harry Potter » - avant elle, il y avait Elizabeth Hurley. Demain soir : Don Rickles. Merci de nous avoir rejoints. Passez un bon week-end. Je suis Larry King. Bonne nuit.


Interview traduit par Jessica.
Version originale en anglais disponible sur le site de
Quick Quote Quill.

 

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