MA : Une de nos gagnantes du concours "question pour Jo" est theotherhermit, elle a 50 ans et vit dans une petite ville a l'est des USA. Je pense que cette question était adressée au sixième livre : les souvenirs stockés dans un Pensine reflètent la réalité ou les vues de la personne à qui ils appartiennent ?"

JKR : C'est la réalité. C'est important que j'explique cette partie, parce que Sulghorn a donné à Dumbledore cette pathétique mémoire « coupé-collée ». Il ne voulait pas livrer la vérité, donc il l'a évidemment bricolée. Donc, ce que vous vous rappelez est la réalité dans la Pensine.

ES:J'avais complètement faux à ce sujet.

JKR: Vraiment?

ES: Je pensais vraiment que c'était notre interprétation des souvenirs. Cela n'avait pas de sens pour moi de pouvoir examiner nos propres pensées à travers la perspective d'une troisième personne. C'est un peu comme si on trichait parce qu'on est capable de regarder nos souvenirs du point de vue d'une autre personne.

MA : Donc si il y a des choses dans vos souvenirs qui ne vous ont pas personnellement marqué, pouvez-vous les voir ?

JKR : Oui, et c'est la magie de la Pensine, c'est ce qui la rend vivante.

ES:: J'en veux une!

JKR : Oui. Autrement cela serait juste comme un journal intime, n'est ce pas? Limité à ce que vous vous rappelez. Mais la Pensine recrée un moment pour vous, ainsi vous pourriez entrer dans votre propre mémoire et revivre des choses que vous n'aviez pas noté la première fois.
La pensine est quelque part dans votre tête, je suis sûr qu'elle y est, dans tous nos cerveaux. Je suis sûre que si vous pouviez y accéder, vous vous souviendriez de choses que vous ne connaissez pas, là quelque part.

ES: Notre autre question du concours "question pour Jo " (la première était sur le sacrifice de James et de Lily), était de Maria Vlasiou, qui a 25 ans, des Pays-Bas. Et la troisième est de Helen Poole, 18, de Thirsk, Yorkshire - aussi l'une des auteurs du livre de fans "Plot Thickens". C'est une question sur Grindelwald, je suis a peu près sur que vous vous y attendiez.

JKR: Uh huh.

ES: c'est à dire! -

JKR : Continuons, rappelez-moi. Est-il mort ?

ES: Oui, est-il mort?

JKR: Oui il l'est.

ES: Est-il important?

JKR: [plein de regret] Ohhh...

ES: Vous n'etes pas obligée de répondre mais pouvez-vous expliquer son histoire ?

JKR : Je vais vous en dire autant que j'ai dit à quelqu'un qui me l'a demandé avant. Vous connaissez Owen qui a gagné le concours [de télévision BRITANNIQUE ] pour m'interviewer ? Il a posé une question sur Grindelwald [ prononcer "Grindelvald" HMM... ]. Il m'a demandé "est-ce une coïncidence qu'il soit mort en 1945 ?" et je lui ai répondu non. J'aime faire des allusions aux choses qui se sont produites dans le monde de Moldus, ainsi mon sentiment serait que tandis qu'il y a une guerre mondiale de Moldus, il y a également une guerre mondiale chez les sorciers.

Es : Avait-il un quelconque rapport avec-

JKR : Je n'ai aucun commentaire à faire sur ce sujet.

[ rire. ]

MA : La guerre moldu et celle des sorciers s'alimentaient-elles?

JKR : Oui, je pense. Oui. Mmm

MA : Vous êtes devenu très calme.

[tous rient, JKR est maniaque]

MA : Nous aimons quand vous devenez très calme, cela signifie -

ES: Que Vous cachez clairement quelque chose.

MA : Notre prochaine question gagnante est de Delaney Monaghan, qui a 6 ans, par l'intermédiaire de sa mère, Vanessa Monaghan. Elles sont de Canberra, Australie. "Quelle est la signification des emballages de chewing-gum que Mme Longdubat continue à donner à Neville?"

ES : Vite, allez sur l'enregistrement [sur ce que vous pensez] avant qu'elle ne réponde -

MA : Je pense que c'est la triste marque d'une femme aliénée.

JKR : Cela m'a été également demandé ce matin. Cette idée était l'une des rares à avoir été inspirée par un événement réel. Quelqu'un que je connais m'a raconté une histoire vraiment triste sur leur vieille mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, et elle était enfermée dans une chambre. Elle était vraiment démente et elle ne reconnaissait plus son fils, mais il gardait confiance et lui rendait visite deux fois par semaine. Il avait l'habitude de lui prendre des bonbons. C'était leur lien ; elle avait un faible pour les sucrerie, elle l'identifiait comme donneur de bonbons. Cela m'a beaucoup touché.
Donc j'ai brodé l'histoire. Neville donne à sa mère ce qu'elle veut, et (ça me rend triste rien qu'en pensant à cela) elle veut à son tour lui donner quelque chose, mais ce qu'elle lui rend est essentiellement sans valeur. Mais il continue toujours a le prendre car cela représente quelque chose parce qu'elle essaye de donner, donc cela représente quelque chose, sur le plan émotionnel. Mais, les théories sur les emballages de bonbons, sont vraiment hors de propos.

Es : Vous ne pouvez pas les blâmer.

JKR : Je veux dire qu'elle n'essaye pas de lui passer de messages secrets.

MA : Elle n'est pas vraiment saine d'esprit -

JKR : Non. Vous avez raison. Mais c'est un exemple classique de "Abandonnons tous simplement ce truc là", parce que ça ne mène pas vraiment à quelque chose de très intéressant, même s'ils ont tort.

MA : C'est probablement l'un des moments les plus émouvants des livres.

JKR : Je pense qu'il est important comme moment pour ce personnage.

MA : Notre troisième question est de Monique Padelis, qui a 15 ans, de Surrey. Comment et quand le voile a été créé ?

JKR : Le voile est présent depuis autant de temps que le Ministère de Magie, et le Ministère est là depuis très longtemps, même si Poudlard est plus ancien. On compte en siècles. Il n'est pas particulièrement important de connaître exactement quand, mais cela remonte à des siècles, certainement.

MA : A-t-il été employé en tant que chambre d'exécution ou était-il juste étudié ?

JKR : Non, il est simplement étudié. Le département des mystères n'a que des sujets d'étude. Ils étudient l'esprit, l'univers, la mort...

MA : Si nous en revenions à cette pièce, cette pièce verrouillée ?

JKR : Aucun commentaire.

Es : Dumbledore est le meilleur dans la connaissance de la magie -

JKR : Mmhm.

Es : Où a-t-il appris tout ça ?

JKR : Je le vois principalement comme quelqu'un autodidacte. Cependant, en son temps il a eu accès aux très bons professeurs de Poudlard, donc il a été instruit de la même manière que chacun est instruit. La famille de Dumbledore serait une ligne d'enquête rentable, plus rentable que les emballages de sucreries.

MA : Sa famille ?

JKR : Famille, oui.

MA : Au cas-où, pouvez vous nous en dire plus?

JKR : Non. Mais vous pouvez ! [rire. ]

MA : Que diriez-vous de la famille de Harry - ses grand-pères - ont-ils été tués ?

JKR : Non. Ceci nous amène sur un territoire plus mondain. En tant qu'auteur, il était plus intéressant, l'intrigue était plus intéressante si Harry était complètement seul. Donc je me suis assez impitoyablement débarrassé de sa famille entière à part sa tante Petunia. Je veux dire, James et Lily sont très important pour l'histoire, naturellement, mais les grand parents ? Non.
Et, parce que j'aime mes notes : pour les parents de Pétunia et de Lily, une mort normale de Moldus. Les parents de James étaient assez âgés quand il [James] est né, ce qui explique le fait qu'il soit enfant unique, il était très choyé comme cela se produit souvent, je pense, l'avoir si tard dans la vie faisait de lui un trésor supplémentaire.
Ils étaient vieux en termes sorciers, et ils sont morts. Ils ont succombé à une maladie du monde des sorciers. C'est ce qui est arrivé. Il n'y a rien de grave ou de sinistre au sujet de ces décès. J'ai juste eu besoin de les écarter de l'histoire donc je les ai tués.

MA : Ca ruine les théories sur l'héritier de Gryffondor, en tout cas.

JKR : [ pause. ] Oui. Et bien - oui.

MA : Encore mordu la poussière. [ rire ]

JKR : Eh bien, oui. Vous voyez, je me rends compte que le "prince de Sang-mêlé" n'enchantera pas tout le monde, parce qu'il abat quelques théories. Je veux dire, s'il ne l'avait pas fait , je n'aurais pas bien fait mon travail. Quelques personnes ne l'aimeront pas en particulier, et bon nombre ne va pas apprécier beaucoup la mort, mais c'était toujours ce qui a été projeté d'arriver. Nous ne savons toujours pas s'il y a eu une véritable fuite à ce sujet, ou si c'était une hypothèse qui s'est avérée être exacte.

Es : Avec ce livre ?

MA : Rapelles-toi les paris ?

Es : Oh oui -

JKR : Oui, le satané pari. Bien, nous avons maintenant 50/50. Si vous vous rappelez, sur "Phoenix," le pari était sur Cho Chang, et c'était exactement la même chose, soudain quelqu'un a parié quelque chose comme £10.000 sur la mort de Cho Chang, et vous ne penseriez pas quelqu'un gaspillerait ainsi son argent, donc nous pensons qu'ils croyaient avoir une information venant de l'intérieur. Sur celui de Dumbledore, nous ne savons toujours pas. Y a-t'il eu une véritable fuite à ce sujet, ou est-ce que quelqu'un l'a simplement bien deviné?

Es : Je me rappelle avoir mis sur MuggleNet un sondage demandant aux gens qui ils pensaient voir mourir.

JKR : Et quel était le résultat ? C'est vraiment intéressant.

Es : La majorité pensait qu'il allait mourir dans le livre six - en fait, six ou sept. La plupart pensait que cela allait arriver dans le sept.

JKR : Vraiment. Oui.

Es : C'était probablement de l'ordre de 65/35, mais certainement, la plupart pensait qu'il allait mourir.

JKR : Oui, je pense que si vous prenez du recul, dans le genre de littérature que je fait, le héros dois presque toujours continuer seul. C'est comme ça, nous le savons tous, donc la question est quand et comment, n'est ce pas, si vous avez un minimum de connaissance sur la construction de ce genre d'intrigue.

ES : Le vieux magicien sage avec la barbe meurt toujours.

JKR : Eh bien, fondamentalement c'est ce que je dis, oui.

[ rire. ]

MA : C'est intéressant, car à ce moment - je pense que nous avons tous ressenti qu'il allait mourir à partir du moment où il commence a transmettre son énorme sagesse.

JKR: Mm.

MA : Et le moment où Harry dit, "je réalise cela, et mes parents l'ont aussi réalisé, c'est au sujet de ce choix, 'nous nous sommes arrêtés, et nous avons dit, " très bien, laissons chacun rattraper son retard, et parlons de cela, parce qu'a) Dumbledore meurt,b) c'est le signal qui montre que la dernière partie commence." Je pense que c'était un moment qui définit l'ensemble de la série. Etes vous d'accord ?

JKR : Oui, certainement, parce que je pense il y a un lien là entre le moment dans la "chambre des secrets" quand Dumbledore prononce cette fameuse phrase, "ce sont nos choix qui nous définissent, pas nos capacités" jusqu'au moment où Dumbledore, assis à son bureau, dit à Harry "la prophétie n'a de sens que parce que toi et Voldemort choisissez de lui en donner."
Si vous choisissiez tous les deux d'éviter l'affrontement, vous pourriez tous les deux vivre ! C'est la ligne de base. Si tous les deux décisaient :"nous ne jouons plus » et partaient... mais, cela ne vas pas se produire, car aussi longtemps que Voldemort est concerné, Harry est une menace. Ils doivent se rencontrer.

ES : Je me rappelle avoir pensé quand je lisais "l'ordre du Phénix," que se passerait-il si Harry et Voldemort décidaient simplement de -

JKR : Se serrer la main et partir? Nous sommes d'accord que nous n'accepterions pas ça !

[ rire. ]

ES : Est s'il n'avait jamais entendu la prophétie ?

JKR : Et c'est cela, n'est-ce pas. Comme je l'ai dit, c'est ce que j'ai écrit sur mon site-

ES : Oui Je suis heureux que vous l'ayez mis.

JKR : C'est le principe de "Macbeth". J'adore "Macbeth". C'est probablement mon oeuvre préférée de Shakespeare. Et c'est la question n'est ce pas ? Si Macbeth n'avait pas rencontré les sorcières, aurait-il tué Duncan? Tout ce serait-il produit? Est-ce le destin ou est-ce lui qui l'a fait se produire ? Je crois qu'il l'a fait se produire.


MA : Si chacun se serrait simplement la main et faisait une partie de golf, tout irait bien.

[ rire. ]

MA : Il y a un rapport intense entre fidélité et le courage qui sont vraiment attachées au thème de l'auto-sacrifice - spécialement dans le livre trois, "tu aurais dû mourir plutôt que de trahir tes amis." Et puis, il y en a ailleurs. C'est un message assez intense à faire passer, par exemple à un enfant de 8 ou 10 ans, qui lit le livre, de dire que nous devrions mourir pour nos amis.

JKR : Évidemment je l'imagine dans le contexte d'une situation très importante. Dieu me garde - J'espère que dans le cours général des choses, un enfant de 8 ans ne serait pas obligé de mourir pour n'importe qui, mais nous parlons ici d'adulte qui était dans ce passage dans ce que je considère comme une situation de guerre. C'était une véritable situation de guerre. Je pense que la question qui est vraiment a se poser, en tant que lecteurs, est: pensez vous que Sirius serait mort ? Car Sirius le dis.

ES : Oh, absolument.

MA : Oui.

JKR : Eh bien, en fait c'est ce que je croyais. Sirius l'aurait fait. Il a, avec tous ses fautes et ses défauts, ce sens profond de l'honneur, et finalement il serait plutôt mort honorablement, comme il le penserait, plutôt que vivre avec le déshonneur et la honte de savoir qu'il a envoyé ces trois personne à la mort, ces trois peronnes qu'il aimait par dessus tout, parce que comme Harry il était une personne sans famille.
Vous avez raison, c'est un message intense, mais j'écris finalement sur un sujet sombre, et je l'ai déjà dit avant, je suis surprise quand parfois les gens me disent "Oh, vous savez, les livres deviennent si sombres." Là je pense"Eh bien, qu'elle partie de "L'Ecole des Sorciers" trouvez-vous léger et doux?" Vous savez, il y avait une part d'innocence, Harry était très jeune quand il allait à l'école la première fois, mais le livre commence quand même avec un double meurtre.
La mort, je pense, est présente dans tout le tome "L'Ecole des Sorciers" et j'estime qu'il y a des scenes et des images vraiment horribles dans "L'Ecole des Sorciers". Je pense que le premier livre contient des images plus horribles que le second, en dépit du serpent géant, parce que la figure masquée rampante et buvant le sang d'une licorne fait sacrément frissonner. C'était ce que je ressentais qu'en j'y pensais, et même jusqu'à maintenant, après toutes ces années, je continue vraiment à penser que l'idée d'un visage sur l'arrière de la tête [Voldemort partageant le corps de Quirrell] est une des images les plus inquiétantes dans le livre entier. (le livre entier :j'appelle le livre entier la série entière.)

Donc oui, c'est intense, Je suis d'accord avec vous, mais je dirais qu'il y a dans tous mes livres des moments comme cela. Il y a beaucoup de choses qui dérangent, intentionnellement, mais je ne pense vraiment pas que j'ai jamais choqué dans le but de choquer. J'estime que je pourrais justifier chacune des scènes morbides dans mes livres. Celle où je me suis demandé si j'allais pouvoir la garder auprès des éditeurs était l'état physique de Voldemort avant qu'il ne soit entré dans le chaudron, vous rappelez-vous ? Il était un genre de foetus. J'ai senti un dégoût presque viscéral pour ce que j'avais créé, mais il y a une raison pour qu'il soit comme cela et vous le découvrirez. Et j'en ai discuté avec mon éditeur et elle était d'accord.
En fait, elle était plus dérangée par l'idée de la tombe fissurée et ouverte. Je pense que c'est l'idée de profanation, n'est ce pas, encore. Il n'y a vraiment rien à voir là - mais c'est encore la violation d'un tabou.

MA : Quelle est la couleur des yeux de Ron ?

JKR : Les yeux de Ron sont bleus. Je ne l'ai jamais dis, n'est-ce pas ?

[ JKR se cache les yeux.]

MA : Ils mourraient d'envie qu'on vous le demande.

JKR : Bleu. Harry vert et Hermione, bruns.

MA : Quel est Patronus De Ron ?

JKR : Le patronus de Ron ? Ca non plus je ne l'ai jamais dit? Non Oh, cela me choque ! [rire.] Le patronus de Ron est un petit chien, comme un Jack Russell, et c'est un choix vraiment sentimental, parce que nous avons un Jack Russell. Il est complètement fou.

MA : Celle-ci n'est pas courte mais je veux vraiment vous la poser - avec toutes la gloire et la richesse que vous avez amassés, comment faites-vous pour éduquer vos enfants normalement et en lien avec le monde réel ?

JKR : C'est ma priorité dans la vie. Je pense et j'espère que nous menons une vie plutôt normale, croyez-le ou pas. Des choses surréalistes se produisent quand je marche hors de chez moi ou dans un château lumineux, et ainsi de suite, mais cela a vraiment très peu d'effet sur eux. Je pense que autant que nous le pouvons, nous menons une vie tout à fait normale. Nous faisons les magasins comme n'importe qui, nous nous promenons dans la ville comme n'importe qui. C'est mon sentiment de toute façon. Je pense également cela, d'une manière primordiale, chacun des trois enfants se développera dans le bon sens en voyant Neil et moi travailler tous les deux. Nous ne prévoyons pas de cesser de travailler, de se tourner les pouces et d'allez faire de la navigation de plaisance autour du monde ou quoi que se soit, aussi plaisant que cela puisse être et semble l'être parfois.
Nous continuons de travailler et je pense que c'est plutôt un bon exemple à donner à ses enfants, celui qui montre que quelque soit l'argent que vous avez, le fait d'arriver à quelque chose réside dans la capacité qu'on a à trouver ce en quoi on est le meilleur.. C'est faire son propre job, n'est-ce pas ?

MA : Oui. Avez-vous découvert les deux étudiants manquants de Gryffondor ?

JKR : [ se cache les yeux ] Ohh ! [Frustrée.] J'allais vous les donner, je suis désolé mais je ne l'ai pas, Je le mettrai sur mon site.

MA : Ginny avait-t-elle envoyée le message de St Valentin à Harry?

JKR : Oui, bien sur.

MA : C'était un acte de Tom Jedusor, ou de Ginny Weasley ?

JKR : Non, Ginny Weasley.

MA : Eh bien, elle a obtenu des résultats par la suite.

JKR : [rires] par la suite.

MA : Je pense que vous avez démarré cela dans la scène du train [dans le livre un], là où il observait - toutes les relations, cette scène l'a probablement établi.

JKR : Je le pense. Je l'espère. Ainsi vous avez aimé Harry/Ginny, depuis c'est arrivé ?

Es : Nous avions attendu cela pendant des années !

JKR : Ah, Je suis si heureuse.

MA : Oh mon dieu, quel baiser!!

JKR : Oui.

Es : Il s'est enfin matérialisé !

JKR : Il s'est produit réellement, Je sais ! Je me suis senti un peu comme vous.

MA : Aviez-vous essayé des les réunir -

JKR : Et bien j'ai toujours su que cela allait se produire, qu'ils allaient être ensemble et se séparer.

Es : Vous ----- toujours ? [Nous n'arrivons pas à entendre ce que Emerson a dit ici.]

JKR : Et bien, non, pas vraiment, parce que le plan était, ce que j'espère vraiment avoir accompli, que le lecteur, comme Harry, découvre graduellement Ginny comme le genre de fille idéale pour Harry. Elle est dure, pas d'une manière désagréable, mais elle est osée. Il doit être avec quelqu'un qui peut tenir le coup d'être avec Harry Potter, parce qu'il est un petit ami effrayant de beaucoups de façons. C'est un homme marqué. Je pense qu'elle est drôle, et qu'elle est très chaleureuse et compatissante. Ce sont toutes les choses dont Harry a besoin pour sa femme idéale.
Mais, Je crois - et je parle d'il y a des années quand tout ceci a été planifié - au commencement, elle était terrifiée par son image. Je veux dire, il est un peu un dieu pour elle quand elle le voit la première fois, à 10 ou à 11 ans, il est ce garçon si célèbre. Ainsi Ginny a dû évoluer. Et comme avec Ron, Je n'ai pas voulu que Ginny soit la première fille que Harry embrasse. C'est quelque chose que j'ai voulu dire.

Une des manières dans lesquelles j'ai essayé de prouver que Harry a beaucoup grandi - dans le "Phénix,"rappelez-vous quand Cho entre dans son compartiment, il pense, "j'aurais aimé qu'elle me découvre assis avec de meilleures personnes", en gros ? Il est avec Luna et Neville. La scène identique se produit dans le "Prince", et il est encore avec Luna et Neville, mais cette fois, il a grandi, et en ce qui le concerne il est avec deux des personnes les plus cools du train.
Ils peuvent ne pas paraître tellement cools. Harry a vraiment grandi. Et je pense que Ginny et Harry, dans ce livre, sont vraiment égaux. Ils sont dignes l'un de l'autre. Ils sont tous les deux passés par un parcours rempli d'émotions, et ils se sont vraiment fait beaucoup d'illusions, pour employer votre mot, tous les deux. Donc, J'ai eu plaisir à écrire cela. J'aime vraiment Ginny comme personnage.

MA : A t'elle une plus grande importance; le truc de l'énigme de Tom, puisqu'elle est la septième fille -

JKR : -L'histoire concernant Ginny est qu'elle est la première fille a être née chez les Weasley depuis des générations. Il y a une vieille légende qui parle de la "septième fille d'une septième fille et du septième fils d'un septième fils", et c'est pourquoi elle est née en septième lieu : parce que c'est une sorcière aux talents innés. Il me semble que vous l'avez plutôt deviné, parce qu'elle est capable de beaucoup de choses extraordinaires dans les livres, et vous en verrez d'autres...

Es : Pourquoi la maison de Serpentard est toujours -

JKR : Toujours autorisée !

[ tous rire ]

Es : Oui ! Je veux dire, c'est un tel stigmate !

JKR : Mais ils ne sont pas tous mauvais. Ils ne sont pas littéralement tout mauvais. [pause.] Eh bien, la réponse plus profonde, la réponse moins légère, serait que vous devez prendre en compte la personne entière, vous devez les prendre avec leurs défauts, chacun en a. C'est la même manière avec le corps d'étudiant. Si seulement ils pouvaient réaliser l'unité parfaite, vous auriez une force absolument imparable, et je suppose que c'est en désirant intensément l'unité et l'intégrité qu'ils gardent cette division en quatre de l'école, qui peut-être ne recouvre pas les qualités les plus généreuses et les plus nobles, dans un espoir très Dumbledore-esque qu'ils réaliseront l'union, et qu'ils réaliseront l'harmonie. L'harmonie est le mot.

Es : Ne pourraient-ils pas -

JKR : Ne peuvent-ils pas pu juste les virer tous ? NON, Emerson, ils ne pourraient vraiment pas !

[rire]

Es : Ne pourraient-ils pas les mettre dans les trois autres maisons, et peut-être que ça ne serait pas un ajustement parfait pour tous, mais un arrangement assez proche pour qu'ils puissent s'adapter et ne soient pas dans un environnement si négatif ?

JKR : Ils pourraient. Mais vous devez vous rappeler, J'ai pensé à ça -

Es : Même leur pièce commune est une salle sombre -

JKR : Eh bien, Je ne sais pas, parce que je pense que la salle commune de Serpentards a une beauté fantasmagorique.

Es : C'est une mauvaise idée de coller tous les enfants des Mangemorts ensemble dans un même endroit.

[tous éclatent de rire encore]

JKR : Mais ils n'y sont pas tous - ne pensez pas que je ne comprends pas votre point de vue, mais - nous, le lecteur, et moi en tant qu'auteur, parce que je vous amène tous là - vous voyez la maison de Serpentards toujours depuis le point de vue des enfants des mangemorts. Ils sont une petite fraction de la population totale de Serpentard. Je ne dis pas que tout les autres Serpentards sont adorable, mais ils ne sont certainement pas Draco, ils ne sont certainement pas, vous savez, Crabbe et Goyle. Ils ne sont pas tous comme cela, ce serait trop brutal , n'est ce pas ?

Es : Mais il n'y a pas beaucoup d'enfants de Mangemort dans les autres maisons, non?

JKR : Vous avez des personnes liées aux Mangemorts dans les autres maisons, oui, absolument.

Es : Juste moins nombreux.

JKR : Probablement. Je comprends ce que vous dites. C'est la tradition d'avoir quatre maisons, mais dans ce cas-ci, J'ai voulu qu'ils correspondent en gros aux quatre éléments. Ainsi Griffondor est le feu, Serdaigle est l'air, Pouffsoufle est la terre, et Serpentard est l'eau, par conséquent leur pièce commune est sous le lac. Donc encore une fois, c'était cette idée d'harmonie et d'équilibre, que vous avez avec ces quatre composants primordiaux et en les intégrant vous feriez un endroit très fort. Mais ils restent séparés, comme nous le savons.

Es : James était-il le seul à avoir eu des sentiments pour Lily ?

JKR : Non. [pause.] Elle était comme Ginny, elle était une fille populaire.

MA : Rogue ?

KR : C'est une théorie qu'on m'a émis à plusieurs reprises.

Es : Que diriez-vous du Lupin ?

JKR : Je ne peux pas non pus répondre à celle-là.

Es : Que diriez-vous de tous les deux ? Un par un.

JKR : Je ne peux pas répondre, vous comprenez, vraiment ?

Es : Pouvez vous nous donner n'importe quel indice, sans nous tromper [erreur de Emerson; il a voulu dire "sans aller trop loin" ] --?

JKR : Je n'ai jamais, à ma connaissance, menti à une question au sujet des livres. A ma connaissance. Vous pouvez imaginer, On m'a posé des centaines de questions ; il est parfaitement possible que j'aie fait une erreur ou que j'aie donné une réponse fallacieuse involontairement, ou que j'aie pu à ce moment-là répondre sincèrement et avoir depuis changé d'avis dans un livre suivant. Cela me rend réticente à répondre à quelques questions avec trop de détails parce que je dois avoir une certaine marge de sécurité et pouvoir arriver à faire les choses à ma manière, mais jamais sur une intrigue importante.
Lupin aimait beaucoup Lily, nous le dirons comme cela, mais je ne voudrais pas que l'on pense qu'il a concurrencé James pour elle. C'était une fille populaire, et c'est lié. Mais je pense que vous l'avez déjà vu. Elle était un bon parti.

MA : Comment se sont-ils réunis ? Elle détestait James, de ce que nous avons vu.

JKR : Vraiment ? Vous êtes une femme, vous savez ce que je dis. [ rire.]

Es : Comment diable Fred et George ont-ils su que l'Irlande gagnerait et que la Bulgarie obtiendrait le vif d'or ?

JKR : Et bien, Je pense que si vous étiez fan de Quidditch vous auriez pu prévoir cela. Ce qu'ils ont fait -

Es : Mais comment pouvez-vous prévoir ça, parce que vous ne savez pas quand le vif d'or va apparaître.

JKR : C'était un risque. Ils ont risqué tout là-dessus. C'est Fred et George, n'est-ce pas ? Ils sont les risques-tout de la famille. Vous avez Percy à une extrémité de la famille - conforme aux règles, fait tout correctement - et vous avez Fred et George, qui prennent tout simplement un chemin totalement différent dans la vie et qui étaient prets à tout risquer. Ils ont risqué tous qu'ils avaient, ce qui est le plus que n'importe qui puisse faire.

MA : Comment ont-ils trouvé la façon de faire fonctionner la carte ?

JKR : N'avez-vous pas - bon. C'est ce que je me suis expliqué à ce moment-là, et cela me semble facile. Vous ne pensez pas que c'est tout à fait le style de Fred et de George de dire pour rire des choses, et voir alors la carte se transformer ?

MA : Oui.

JKR : Ne pouvez-vous pas simplement les voir ?

Es : Mais la combinaison exacte de mots ? Est-ce juste beaucoup de chance, ou Felix Felicis -

JKR : Ou la carte les a aidés.

MA : Oui, oui. On les imagine se répondre et plaisanter entre eux-

JKR : Et la carte donnant des signes de vie ici et là à mesure qu'ils se rapprochaient de la phrase, et finalement ils tombent sur la combinaison exacte de mots et c'est l'éruption.

Es : Que diable faisait Aberforth Dumbledore avec ces chèvres ?

[ grands rires de tous ]

JKR : Votre supposition est aussi bonne que la mienne ! [rire diabolique !]

MA : Excellent. Et Dumbledore fait une petite plaisanterie à son sujet dans ce livre, sur le fait de connaître les personnes dans les bars.

JKR : Oui, absolument. Oui, c'est exact. Et bien sûr vous voyez Aberforth très brièvement.

MA : Est-ce que la lueur de triomphe refera son apparition?

JKR : C'est toujours énormément significatif. Et regardez, Je ne vous en ai pas dit tant que ça sur cette signification, donc vous pouvez laisser libre cours à votre imagination ici.

Es : Je pense que tout le monde a réalisé que c'était important quand ils l'ont lu mais nous ne l'avons pas vu se matérialiser dans le 5 ou le 6.

JKR : Bien, ça l'est toujours.

Es : Nous avons en quelque sorte attendu la grande révélation.

JKR : Absolument, c'est pour le sept. C'est pour le sept.

MA : Ici à la fin, nous avons l'impression que nous savons ce que Harry va faire, mais est-ce que cela peut vraiment être la ligne conductrice entière du reste de l'histoire ?

JKR : Ce n'est pas tout. Évidemment que ce n'est pas tout, mais quand même, c'est le moyen pour tuer Voldemort. Ca ne veut pas dire que ça ne sera pas un parcours tortueux et avec des détours, mais c'est ce qu'il a à faire. Harry sait maintenant - enfin il croit qu'il le sait - ce qu'il doit affronter. Les conseils de Dumbledore ne sont jamais très éloignés du but. Je ne veux pas donner trop d'indice ici, mais Dumbledore dit "il y en a quatre au dehors, tu dois te débarrasser des quatre, et alors tu chercheras Voldemort.' Voila où il en est, et ce qu'il doit faire.

Es : C'est un ordre important.

JKR : C'est un ordre énorme. Mais Dumbledore lui a donné quelques indices assez précieux et Harry, lui aussi, au cours des six livres précédents, a amassé plus de connaissances qu'il ne le réalise. C'est tout ce que je vais dire.

Es : Cela semble impossible. Si Harry était allé à la caverne seul, il n'aurait jamais pu réussir tout seul, on a l'impression.

JKR : Et bien, Je suis disposée à parier maintenant, qu'avant que la semaine ne finisse, l'un des Horcruxes aura été correctement identifié par des lecteurs qui reliront attentivement les livres.

MA : Quelqu'un m'a rappelé la nuit passée, que si Ginny, avec le journal intime -

JKR : Harry a vraiment détruit ce morceau d'âme, vous l'avez vu prendre forme, vous l'avez vu détruit, c'est fini. Et Ginny n'est vraiment en aucune façon possédée par Voldemort.

MA : Est-elle toujours fourchelangue ?

JKR : Non.

MA : A-t-elle une dette de vie envers Harry par rapport au livre deux ?

JKR : Non, pas vraiment. Queudver c'est différent. Vous savez, une partie de moi aimerait vraiment tout vous expliquer, l'intrigue du livre sept, vous savez, honnêtement j'aimerais bien.

Es : Nous ne voudrions pas l'entendre.

JKR : "ouais, continuez, nous n'écoutons pas !"

[ rire.]

Es : Qui est la marraine de Harry ?

JKR : Il n'en n'a pas .

Es : Vraiment ?

JKR :Et bien, Sirius n'a jamais eu le temps d'avoir une petite amie, encore moins se marier.

Es : Ils auraient pu simplement prendre un autre ami de la famille.

JKR : Lorsque Harry a été baptisé, ils se cachaient. Ce n'allait pas être un baptême avec plein d'invités, parce qu'il était déjà en danger. Donc c'est quelque chose qu'ils ont dû faire très discrètement, avec le moins de personnes possible, ils ont voulu faire cet engagement avec Sirius. Et - oui. Je ne peux pas en dire beaucoup plus.

[ nous commençons à prendre conscience de l'heure... ]

MA : Pouvons-nous le refaire?

[ rire.]

JKR : C'est une possibilité.

MA : Je veux dire, sérieusement, pendant une semaine.

[tous rient]

JKR : Enfermez-moi simplement à clef dans une pièce souterraine -

MA : Et bien, ma famille est sicilienne, Jo -

[ rire.]

MA : Allons, nous devons vous poser une autre question [Melissa met les lunettes vertes et sort la plume verte que Lexicon_Bel~ et Puffin du LeakyLounge ont préparés pour faire une plaisanterie à Jo] -

[tous éclantent de rire]

JKR : RITA ! Vous m'avez manqué !

KR : Je vous dis, il n'y a qu'une façon de s'occuper des articles de Rita, et c'est d'en rire, autrement vous allez devenir fous. Et naturellement, J'ai maintenant ma poubelle de déchets [sur mon site ]. C'est incroyable comment c'est libérateur d'être capable de dire directement aux personnes qui lisent mes livres, "c'était des bêtises". Ce ne sont jamais des choses importantes, mais pris ensemble, ça peut vraiment tromper une personne, Je pense. Quoi qu'il en soit, Rita. J'aime ça, vraiment.

MA : C'est drôle, n'est-ce pas ? Ils ont fait ça pour moi.

JKR : C'est fantastique. Vous savez, Miranda Richardson interprète son rôle dans la "Coupe de Feu". J'attends ça avec impatience.

MA : Nous avons vu, nous sommes allés sur le tournage un jour où elle travaillait.

JKR : Vraiment?

Es : Elle semble fantastique pour le rôle.

JKR : Elle est une si grande actrice.

Es : Ah, J'ai une question à ce sujet. Quand vous écrivez les livres maintenant, vous voyez les acteurs des films, ou voyez-vous vos propres personnages ?

JKR : Mes propres personnages. A chaque fois.

Es : Leurs visages n'infiltrent pas du tout votre tête?


JKR : Pas du tout. Je vois toujours mon Ron, Je vois toujours mon Harry, Je vois toujours mon Hermione. J'écrivais depuis trop longtemps avant que les films ne soient sortis pour que les images de film ne remplacent ce qui est dans ma tête. J'étais chanceuse dans ce sens. J'ai vécu tellement longtemps avec ces personnages, ça n'aurait simplement aucun effet. De temps en temps j'y pense quand même - Ron/Lavande, J'ai pensé à Rupert. Je veux dire, j'avais déjà planifié ce couple, évidemment, mais lors d'une pause-café, il m'arrivait d'avoir un sourire tordu en pensant à Rupert.

MA : Lorsqu'il le fait ?

JKR : pas tant lorsqu'il le fait, il sera tout simplement parfait dans cette tâche, mais j'ai pensé a lui lors de l'attente du casting de Lavande, des choses comme ça. Ca vous fait sourire quand vous connaissez les acteurs. Mais je pense vraiment ce que j'ai dit avant - vous auriez à faire un très long voyage pour trouver trois personnes plus adaptées, d'après ce qu'ils ont fait, que Rupert, Dan et Emma. Ils sont incroyables.

[ une pause alors que nous regardons l'heure... ]

JKR : Je sais.

MA : 66 pages des questions, Jo.

JKR : Oh mon dieu !

Es : Continuons à lui poser des questions jusqu'à ce qu'elle nous jette dehors.

[rire.]

Es : Le titre d'Hagrid comme gardien des clefs : cela représente quelque chose?

JKR : Simplement qu'il vous laissera entrer et sortir de Poudlard,c'est un peu plus intéressant que ça mais ce n'est pas non plus énormément intéressant. Donc, encore une fois, ce n'est pas quelque chose pour laquelle les gens devraient s'exciter.

MA : Est-ce que Harry et Ron liront jamais « l'histoire de Poudlard »?

JKR : Jamais. [Rires] C'est un plaisir pour moi, parce que toutes ces informations peuvent être mises dans un contexte. "Quand allez-vous le lire?"... Ceci permet à Hermione d'informer le lecteur. C'est pourquoi je ne peux pas les laisser le lire.

MA : Dobby est il au courant pour la prophétie ?

JKR : Non.

MA : Savait-il pour les Potter-

JKR : Il connaissait leur histoire, mais évidemment sa connaissance était cantonnée à ce qui était su dans la maison de la famille Malfoy.

MA : Ah, en voici une [ de notre forum ] que je dois vraiment vous poser. Rogue a-t-il déjà été aimé par quelqu'un?

JKR : Oui, il l'a été, ce qui d'une certaine manière le rend plus coupable que Voldemort lui-même, qui n'a jamais été aimé. OK, une autre chacun!

Es : Pourquoi les sorcières et sorciers ne transplanent pas quand ils sont en danger ?

KR : Et bien. C'est comme toutes ces choses. C'est ennuyeux d'arréter le lecteur quand vous écrivez une scène d'action, mais il y aurait plusieurs façons de l'arréter. Parfois ils transplanent, mais très souvent, quand vous regardez ce genre de scène, elle se trouve dans un endroit où vous ne pouvez pas transplaner, comme Poudlard. Donc ce n'est pas une option quand Harry est à l'école. Il pourrait y avoir d'autres raisons pour lesquelles vous ne transplanez pas. Vous pourriez vouloir tenir tête et combattre. Mais ils transplanent parfois. Ce sont des possibilités égales bien qu'opposées.

JKR : [ à Melissa ] continuez, finissez-en avec une dernière.

MA : Y avait-il une autre personne présente à Godric's Hollow la nuit du meurtre des parents de Harry ?

JKR : Aucun commentaire.

[tous rient]

JKR : Je suis désolé !



Interview traduit par Jessica, Pegase, Castel et Dumbly the Oldy.
Version originale en anglais disponible sur le site de Quick Quote Quill.